La langue de l’Europe, c’est la traduction
C’est avec beaucoup d’esprit qu’Umberto Eco dit un jour que la langue de l’Europe était la traduction. Derrière cette phrase qui...
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C’est avec beaucoup d’esprit qu’Umberto Eco dit un jour que la langue de l’Europe était la traduction. Derrière cette phrase qui interpelle se cache la...
C’est avec beaucoup d’esprit qu’Umberto Eco dit un jour que la langue de l’Europe était la traduction. Derrière cette phrase qui interpelle se cache la réalité linguistique du continent : multiple !
Comme lui, les experts de notre plateforme de traduction sont convaincus qu’apporter le plus grand soin aux textes traduits est essentiel pour bien communiquer d’un pays à l’autre. Car l’Europe a le multilinguisme pour fondement et, avec 24 langues officielles dans l’UE et bien plus encore qui sont parlées par la population, les traducteurs jouent un rôle central dans les échanges, notamment professionnels.
Romancier reconnu, Umberto Eco était aussi un grand universitaire et chercheur, passionné par les questions de linguistique et de sémiotique. Ses nombreuses études sur ces sujets l’ont mené à décortiquer notre rapport aux langues, en s’intéressant, entre autres, à la manière dont se noue la communication entre les différents peuples.
Lui qui était italien et a enseigné au Collège de France, il a mené notamment un cours exemplaire sur la quête d’une langue parfaite en Europe. Mais après avoir fouillé dans dix siècles d’histoire européenne, Umberto Eco en est arrivé au constat qu’il s’agissait d’une utopie. Il n’existe pas une langue parfaite sur notre vaste continent, mais bien de multiples langues qui ont toutes leur valeur et qui cohabitent, se croisent et échangent entre elles. La traduction est en ce sens un support essentiel pour créer le lien entre les pays européens.
On compte aujourd’hui 24 langues officielles dans l’Union européenne (pour un total de 27 états membres depuis la sortie du Royaume-Uni), alors qu’à sa création il n’y en avait que quatre. Il s’agit de toutes les langues des pays membres de l’UE, ce qui signifie que cette liste n’est pas figée : elle peut varier en fonction des nouveaux pays intégrés.
À ce jour, celles qui ont le statut de langues officielles de l’Union européenne sont donc :
Il faut noter que chaque état entrant dans l’UE peut compter sur le fait qu’au moins une de ses langues nationales intègre cette liste, mais pas nécessairement toutes. C’est ainsi que le russe, pourtant parlé dans les pays de l’Est (notamment l’Estonie et la Lettonie), n’en fait pas partie.
Mais attention, les langues parlées en Europe ne se limitent pas à ces 24, loin de là ! Il faut aussi prendre en compte les langues des pays du continent européen qui ne sont pas membres de l’UE (comme le russe, donc), ainsi qu’une grande variété de langues régionales ou minoritaires et de dialectes locaux.
Certains pays reconnaissent plusieurs langues officielles au niveau national, auxquelles s’ajoutent celles qui, dans la pratique, sont utilisées par leurs habitants. On peut par exemple citer la Suisse, qui compte l’allemand, le français et l’italien parmi ses langues officielles, mais dont la population parle aussi romanche ou des langues minoritaires autochtones.
On trouve à la fois des langues germaniques, romanes, balto-slaves, celtes ou encore caucasiennes en Europe. Avec une population dépassant les 750 millions de personnes sur l’ensemble du continent (et 448 millions d’habitants rien que dans l’UE), on voit à quel point la liste des langues comptant un nombre notable de locuteurs peut être longue, chaque état ayant sa propre richesse linguistique.
Pour faire face à cette situation, le multilinguisme est inscrit dans les principes fondateurs de l’Union européenne et dans la charte qui définit les droits des Européens. En d’autres termes, l’UE protège la diversité linguistique de ses états et favorise cette pluralité par le biais de l’apprentissage de toutes les langues au lieu d’instaurer une langue commune.
Lorsque l’UE a été créée, il aurait pourtant pu y avoir la volonté d’instaurer une « langue européenne », une sorte de langage artificiel sur lequel tout le monde aurait été censé trouver, littéralement, un terrain d’entente. Mais l’exemple de l’espéranto le montre parfaitement : celle qui est censée être la langue universelle, parlée et comprise par tous, n’a finalement pas dépassé le stade d’utopie. Si vous vous rendez en Allemagne et tentez de parler espéranto pour faire vos courses, admettez que vous auriez énormément de chance de tomber sur un interlocuteur qui vous comprenne !
Dans les faits, la pratique des langues en Europe est tout de même moins idyllique que le laisse entendre le principe de multilinguisme. Car quand le besoin se présente de trouver un langage commun pour échanger entre étrangers, l’anglais s’impose souvent. Il est en ce sens perçu comme une langue universelle, même si sa pratique, souvent maladroite et simplifiée pour les non-anglophones, mène à ce que l’on appelle le globish, c’est-à-dire un anglais globalisé et donc basique.
Oui, l’anglais s’impose souvent pour échanger entre Européens de langues différentes, y compris au Parlement ou au Conseil. Mais malgré tout, le fait que l’UE ait 24 langues officielles signifie que tout citoyen peut écrire aux institutions européennes dans l’une d’elles et obtenir en retour une réponse qu’il comprendra. Pas besoin d’en dire plus pour saisir à quel point le rôle des traducteurs est central au plus haut niveau de l’Europe !
Et cela vaut aussi dans les échanges quotidiens de tous les Européens. Un étudiant en recherche de documentation à l’étranger, une entreprise souhaitant étendre son activité en dehors de ses frontières, un professionnel amené à se déplacer… Les besoins d’interagir avec nos voisins parlant une autre langue que la nôtre sont innombrables.
Pour en revenir à Umberto Eco, s’il avait parfaitement saisi cette nécessité, il avait tout aussi bien compris le rôle essentiel de la traduction, car on ne peut évidemment pas parler toutes les langues. D’où cette petite phrase qu’il prononça : « La langue de l’Europe, c’est la traduction ! » Pour les contenus écrits, il est en effet indispensable d’en passer par cette étape qui permet de parfaitement saisir le sens d’origine du texte et de le restituer dans une autre langue, en soignant chaque détail et sans modifier les nuances. Il en va, bien souvent, de la réussite d’un projet.
Cela peut paraître curieux, mais Umberto Eco s’était déjà intéressé, il y a trente ans, à la traduction automatique. Lui qui était réputé pour se montrer très attentif à la manière dont ses romans étaient traduits en différentes langues, il avait assisté à une démonstration de traduction via un appareil informatique. Le sens global, disait-il, était bien là, mais l’outil passait à côté du souci du détail que requiert la traduction littéraire.
Cette faiblesse est-elle corrigée aujourd’hui, au temps des traductions par l’IA ? Pas vraiment ! Alors, un conseil : si vous avez besoin de faire traduire des contenus dans une langue de l’Europe, confiez vos projets à notre agence de traducteurs professionnels. Demandez un devis pour vos traductions français-anglais, espagnol-allemand ou autres !
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