À quel âge apprendre une langue étrangère ?
Dans un monde globalisé, notre rapport aux langues a fortement évolué. Pour ses besoins professionnels ou pour élargir ses horizons personnels, il existe mille...
Dans un monde globalisé, notre rapport aux langues a fortement évolué. Pour ses besoins professionnels ou pour élargir ses horizons personnels, il existe mille...
Netflix demande un supplément de 5,99 € pour partager ses codes d’accès avec un utilisateur qui ne fait pas partie de votre « foyer ».
Brandwatch propose une masterclass gratuite pour savoir tirer parti des réseaux sociaux, du social listening et du marketing d’influence pour mieux connaître...
Google dévoile une nouvelle expérience conversationnelle pour créer ses campagnes, et un générateur de visuels pour les campagnes Performance Max.
L’assistance par IA arrive bientôt au sein de Windows 11 avec l’intégration de Copilot, qui sera connecté à tous vos programmes et applications.
Le partenariat entre Microsoft et OpenAI se renforce avec l’intégration de Bing dans ChatGPT et l’interopérabilité des plugins.
Les couleurs ont toutes une signification et renvoient à des interprétations variées. Ainsi, si les couleurs vives confèrent un aspect dynamique à vos...
Obligé de revendre GIPHY par l’autorité de la concurrence britannique, Meta ne reverra pas les 400 millions de dollars dépensés lors de l’achat.
La nouvelle version bêta de Photoshop intègre un outil de Remplissage Génératif boosté par la technologie d’Adobe Firefly.
Les IA génératives deviennent incontournables, mais malgré des usages de plus en plus courants, la méfiance reste de mise, comme le révèle une étude menée par...
Dans un monde globalisé, notre rapport aux langues a fortement évolué. Pour ses besoins professionnels ou pour élargir ses horizons personnels, il existe mille raisons...
Dans un monde globalisé, notre rapport aux langues a fortement évolué. Pour ses besoins professionnels ou pour élargir ses horizons personnels, il existe mille raisons d’apprendre une langue étrangère. Mais à quel âge commencer ?
Si vous rencontrez des difficultés avec les langues, vous pouvez faire appel à un traducteur professionnel sur une plateforme de traduction.
Quoi de plus satisfaisant, cependant, que de réussir soi-même à comprendre une ou plusieurs langues étrangères et à communiquer dans d’autres pays ? Initié tôt, un enfant maîtrisera plus facilement une deuxième langue, voire plus. Petits, ce sont des “éponges” et cela rend l’apprentissage précoce ultra bénéfique. Une fois adulte, il sera plus difficile de commencer à apprendre une nouvelle langue, mais il est toujours possible de prendre des cours et de profiter de méthodes nouvelles pour se lancer ou se perfectionner. Voici quelques clés.
Ne pas être limité à sa seule langue maternelle ouvre énormément de portes dans la vie professionnelle. Dans certains métiers, il est indispensable de pratiquer au moins une seconde langue et, pour les Français, la maîtrise de l’anglais est un prérequis dans de nombreux recrutements.
Toute langue pratiquée est un atout pour être capable de dialoguer ou de négocier avec des interlocuteurs étrangers. On peut prétendre à des postes à plus haute responsabilité, voire à une carrière internationale.
Parler plusieurs langues est une porte d’entrée vers des cultures différentes. C’est une ouverture au monde, sociale également : on a moins peur d’aller vers les autres.
Être multilingue donne bien sûr envie de voyager. Et pour cause, on ne craint plus d’être plongé dans un environnement dont on se sentirait exclu, sans pouvoir communiquer. Même sans aller à l’étranger, cela crée des opportunités : les frontières tombent et beaucoup de nouveaux contenus deviennent accessibles sur les réseaux sociaux ou les plateformes digitales.
S’initier à une seconde langue dès le plus jeune âge, c’est mettre toutes les chances de son côté. Psychologiquement, un adulte aura plus de mal à s’y essayer, par crainte de mal faire. L’enfant, lui, est avide de nouveauté. Grâce à des méthodes ludiques intégrées à son quotidien, il apprend aussi mieux et plus vite.
La meilleure façon d’apprendre une langue, c’est de copier ce que font les natifs. L’enfant en bas âge apprend déjà sa langue maternelle par mimétisme (le lexique et la grammaire, mais aussi les sons). Il reproduira aisément ce schéma avec une autre langue alors que, pour un adulte, l’effort à fournir est plus important pour s’éloigner de la langue maternelle dont il est imprégné.
Initié jeune, l’enfant intègre plus facilement la musicalité de la deuxième langue, ses sons et intonations. Il acquiert une meilleure prononciation et se construit un meilleur accent.
Un petit apprend de façon très spontanée, particulièrement dans la période préscolaire. Les spécialistes de l’enfance font une distinction entre l’acquisition (naturelle, par le jeu notamment) et l’apprentissage (par des méthodes d’enseignement).
Si l’enfant emmagasine très facilement les informations, c’est grâce à sa grande plasticité cérébrale. Des études ont montré que le cerveau voyait sa structure se modifier avec l’apprentissage d’une seconde langue, or c’est précisément quand il est jeune qu’il est le plus modelable. La mémoire est aussi beaucoup plus étendue chez l’enfant. Dans cette phase de la vie, le cerveau est habitué à intégrer au quotidien de nombreuses informations nouvelles, qui vont s’ancrer durablement.
Apprendre une langue étrangère dès l’enfance est un réel atout pour plus tard. Cela favorise ce que l’on appelle l’agilité cérébrale : le cerveau est stimulé par cet apprentissage et développe de plus grandes capacités intellectuelles.
On remarque chez les personnes multilingues une grande flexibilité mentale et une capacité accrue à faire plusieurs choses à la fois. On note même des gains psychologiques et des bénéfices sur le comportement : une meilleure faculté d’adaptation et une vivacité d’esprit.
Savez-vous que le cerveau est un muscle ? Lui aussi doit être entretenu au quotidien. Or, apprendre une langue, c’est développer ses capacités cognitives : le cerveau doit comprendre, traiter et mémoriser des informations variées. C’est ainsi que des études ont montré que l’apprentissage d’une langue étrangère chez les petits stimulait la croissance neuronale.
Le plurilinguisme est bénéfique en termes de concentration, mais aussi de mémoire. Et les fonctions cognitives ainsi stimulées se ressentent durablement : de plus en plus de scientifiques démontrent que l’apparition de signes de démence sénile est retardée chez les personnes plurilingues. Et il n’est jamais trop tard pour commencer et en sentir les effets !
Nombre d’études préconisent l’apprentissage des langues dès l’enfance. Mais à quel âge peut-on commencer ?
On aurait tort de penser qu’il faut attendre l’entrée à l’école pour qu’un enfant puisse apprendre une seconde langue. L’exemple des couples parentaux bilingues le montre : le bébé peut être confronté à deux langues avant même la naissance, in utero, et s’imprégner de leur musicalité.
Dès la naissance, n’importe quel nouveau-né peut être familiarisé à des sons et intonations qui diffèrent de ceux de sa langue maternelle, par exemple avec des chansons ou des contes musicaux. Cela peut se poursuivre pendant l’acquisition de la parole, entre 1 et 3 ans.
Une fois que l’enfant possède un vocabulaire varié et une syntaxe structurée dans sa langue maternelle, il entre dans l’âge idéal pour apprendre une seconde langue. C’est la théorie de Maria Montessori, qui situe la meilleure phase entre 3 et 6 ans, lorsque le cerveau est le plus souple et modelable. À cet âge, tout est simple ! Porté par des jeux et des échanges, l’apprentissage est déguisé : il ne s’agit pas d’apprendre une langue, mais d’apprendre dans une langue.
La période la plus bénéfique à une bonne assimilation se poursuit au-delà de 6 ans. Elle est favorisée par l’apprentissage consolidé de la langue maternelle (jusqu’à 8 ans environ) et le développement de la lecture et de l’écriture, jusqu’à 11 ans. L’enfant possède une meilleure capacité de réflexion et de structuration de l’information, et il ancre particulièrement bien les acquis dans son cerveau.
Par le passé, il fallait attendre l’entrée au collège pour être initié à une seconde langue. Or, c’est avant que cela se joue. L’apprentissage reste néanmoins efficace à l’adolescence, un âge où le cerveau est encore très sollicité et habitué à intégrer de nouvelles informations.
Bien sûr, chacun a ses propres dispositions, mais plus on vieillit et plus on aura de mal. Pour le psychologue Joshua Hartshorne du Massachusetts Institute of Technology, c’est à partir de 17-18 ans qu’il devient plus difficile d’apprendre une langue.
Le concept de bilinguisme précoce théorisé par les spécialistes se réfère à l’apprentissage d’une langue étrangère à l’âge où l’enfant construit sa maîtrise du langage. C’est sur la base de ces études que les écoles Montessori préconisent d’intégrer une seconde langue entre 3 et 6 ans.
Dans une phase de la vie où ils emmagasinent un tas d’informations, les enfants ont une capacité d’assimilation extrêmement élevée. La souplesse du cerveau, en plein développement, permet d’acquérir de nouvelles connaissances très vite. Celles-ci s’ancrent alors durablement dans la mémoire.
Se confronter à une nouvelle langue dès le plus jeune âge permet par ailleurs d’intégrer un lexique riche et une prononciation juste. On s’imprègne des spécificités de sa langue plus facilement que lorsqu’on s’y essaye adulte.
Certains psychologues mettent en garde contre la volonté d’enseigner une seconde langue trop tôt. Un enfant peut se sentir surchargé d’informations si on le pousse à un apprentissage trop riche avant qu’il maîtrise parfaitement sa langue maternelle. Cela peut conduire à une certaine confusion, avec des difficultés de langage et scolaires.
C’est pour cette raison que l’on recommande aux familles bilingues d’associer une langue distincte à chacun des deux parents. Malgré tout, ces enfants peuvent développer la parole plus tardivement que les autres, le temps qu’ils parviennent à différencier les deux langues pour s’exprimer.
Les petits distinguent très facilement les différentes musicalités et les sons spécifiques à chaque langue. Les différences sont bien sûr plus profondes et il leur faudra aussi maîtriser les codes de chaque grammaire, les règles de syntaxe ou encore les nuances des champs lexicaux.
D’une famille de langues à l’autre, il peut aussi y avoir des caractères différents. Cependant, une fois l’écriture acquise, aller vers une langue basée sur un autre alphabet (cyrillique ou arabe, par exemple) mettra l’enfant face à un double apprentissage, potentiellement source de difficultés.
Une fois adulte, est-il trop tard pour devenir polyglotte ? Bien sûr que non ! Peut-être aurez-vous besoin de plus de temps et d’efforts, mais les solutions ne manquent pas.
En immersion totale, on n’a pas le choix : pour les besoins de la vie quotidienne, on doit se débrouiller. On assimile aussi ce qu’on entend autour de soi, en situation réelle.
Il existe des séjours linguistiques pour adultes. Dans le pays, on est confronté à des situations pratiques qui permettent d’acquérir le bon vocabulaire, la bonne prononciation. Une structure encadrante et des formateurs accompagnent l’apprentissage.
Anglais, espagnol, mandarin… Il existe un grand choix de formations en langue étrangère, pour beaucoup éligibles au CPF (Compte personnel de formation). Elles se font souvent en ligne, une solution parfaite quand on a une activité professionnelle, avec un emploi du temps peu flexible.
Ces formations sont généralement agrémentées de cours particuliers qui peuvent être personnalisés selon le niveau et le besoin. Des écoles de langues dispensent aussi des cours du soir spécialement adressés aux adultes.
Et si on veut s’y mettre seul ? Grâce aux outils digitaux, ça n’a jamais été aussi facile. On peut s’aider de supports audiovisuels ou s’inscrire sur des applications dédiées. Il existe aussi des plateformes d’autoformation, synchrones (en classe virtuelle avec interactions) ou asynchrones (sans interactions).
Des livres de méthodes linguistiques sont d’excellents supports pour acquérir une bonne grammaire tout en affinant sa compréhension écrite. Des cours, groupés ou particuliers, permettent d’accéder à la compréhension orale et d’être accompagné par un professeur pour acquérir la bonne pratique.
En cours ou seul sur des sites spécialisés, faites des exercices, comme si vous étiez à l’école. C’est, au fond, un passage obligé pour vérifier que la théorie est acquise et que l’on réussit à l’appliquer.
La meilleure façon d’apprendre, et la plus agréable, reste toujours d’aller à l’étranger, en immersion. Comment mieux pratiquer le mandarin qu’en séjournant en Chine, avec l’obligation de se débrouiller sur place ?
On a aujourd’hui une multitude de façons d’apprendre, il ne faut pas s’en priver ! Des applis existent pour découvrir une nouvelle langue. Plus ludiques que les livres, elles proposent souvent des exercices sous forme de jeux.
Une fois les bases posées, il est intéressant de se faire l’oreille en écoutant régulièrement la langue souhaitée, via des podcasts par exemple. Il n’y a pas de frontières pour ces contenus, ni pour ceux des plateformes vidéo. Visionnez-en sur des thèmes qui vous intéressent : les sous-titres vous aideront à comprendre le propos et à accéder à un lexique nouveau, tout en vous imprégnant de la bonne prononciation.
Les plateformes ouvrent elles aussi les horizons puisqu’elles permettent de visionner des films et des séries en langue originale, sous-titrés ou non.
Vous préférez la musique ? Écoutez vos chansons préférées tout en lisant les paroles, vous retiendrez de nouveaux mots et la bonne prononciation. La méthode Montessori, qui veut que l’on apprenne mieux par le jeu et le mimétisme, peut très bien s’appliquer aux adultes !
Pour donner à votre enfant toutes les chances d’être plurilingue, initiez-le tôt. Son cerveau en plein développement et une méthode ludique adaptée lui permettront d’apprendre facilement et durablement une seconde langue. Une fois adulte, ne baissez pas les bras ! Il vous faudra sans doute plus d’efforts, mais avec de la volonté vous pourrez, vous aussi, apprendre une nouvelle langue.
Si, malgré tout, vous rencontrez des difficultés avec les langues, laissez les traducteurs de l’agence en ligne Traduc.com vous aider. Que vous ayez des besoins personnels ou professionnels, demandez un devis pour vos traductions.
L’article À quel âge apprendre une langue étrangère ? est apparu en premier sur Traduc.com.
Abonnez-vous pour recevoir notre sélection des meilleurs articles directement dans votre boîte mail.
Nous ne partagerons pas votre adresse e-mail.