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Traduction d’un fichier InDesign  : 4 étapes à suivre

 Rien que pour la traduction d’un fichier In Design, 4 étapes à suivre ? Cela peut sembler bien fastidieux au premier abord… Ne suffirait-il pas d’envoyer un document au...

Publié par Elodie

 Rien que pour la traduction d’un fichier In Design, 4 étapes à suivre ? Cela peut sembler bien fastidieux au premier abord…

Ne suffirait-il pas d’envoyer un document au traducteur, puis de le recevoir traduit et prêt à l’emploi ?

Vous en rêvez sans doute, d’autant plus si vous avez déjà passé de longues heures à concevoir votre support publicitaire ou votre document technique.

Seulement voilà, la réalité du travail de traduction est en fait toute autre, et se révèle loin d’être une simple formalité.

En effet, si l’on prend en compte les différentes caractéristiques des formats de fichier, l’interpénétration des images et des zones de texte dans votre document à traduire et les différences entre la langue source et les langues cibles, le processus s’avère plus périlleux que prévu, aux confins de la traduction pure et de la PAO…

Or, vous ne voulez certainement pas courir le risque d’abîmer tout le travail de recherche graphique et marketing réalisée en amont, juste pour gagner éventuellement du temps sur la traduction.

Il en va de votre image de marque, et du succès de votre ouverture à l’international.

Pour réussir au mieux la préparation du document à traduire puis la traduction en elle-même, on vous explique point par point dans cet article les 4 étapes à suivre dans la traduction d’un fichier InDesign.

 

Les différents formats de fichier à connaître pour la traduction d’un fichier InDesign

Avant tout, l’important pour vous est de bien vous repérer dans les différents formats.

Mieux vaut en effet ne pas se dire que « ce n’est pas votre affaire », sinon cela se répercutera sur le temps de travail de vos prestataires de graphisme et de traduction, et donc sur le délai de livraison et la facture finale.

Un point rapide s’impose donc pour distinguer fichiers Word, PDF, InDesign et IDML.

Les fichiers Word et PDF, vous connaissez : le fichier Word est un fichier de traitement de texte modifiable, le fichier PDF est un fichier final facile à importer à exporter, pratique de par sa stabilité mais a priori non modifiable.

Voilà pour la partie purement rédactionnelle.

Quant aux graphistes, ils utilisent majoritairement InDesign.

Ce logiciel fait partie de la déclinaison de la suite Adobe professionnelle payante, qui contient aussi Photoshop, Illustrator ou encore Adobe Reader. C’est une référence souvent réservée aux professionnels du graphisme car assez complexe à manipuler.

Elle sert notamment à réaliser des projets comme des supports publicitaires, des flyers ou des documents techniques, où l’osmose texte-image est primordiale.

Le logiciel InDesign génère des fichiers INDD. Le problème, c’est que ces fichiers INDD ne sont pas reconnus par les logiciels de traduction, bien distincts des logiciels de graphisme.

Il faut donc penser, dans InDesign, à enregistrer les fichiers dans la version de travail de l’INDD, soit au format IDML.

C’est un format dit « extensible », qui permettra au traducteur de traduire directement le texte sur le document source.

Tout l’intérêt de ce fichier IDML est d’offrir une passerelle fluide entre les logiciels utilisés par votre graphiste et ceux utilisés par votre traducteur…

Au profit, bien sûr, de la précision et de la qualité de traduction de votre document final.

 

1. Préparer le futur document en vue de la traduction

Après ce passage en revue des principaux formats à connaître pour se repérer dans le processus de traduction d’un fichier InDesign, la première étape concrète consiste à préparer le futur document en vue de la traduction.

Si vous avez un fichier InDesign à faire traduire, c’est certainement pour un document final à la mise en page assez complexe, faisant se côtoyer texte et image : dépliants, livres explicatifs, réclames…

En effet, les fichiers créés grâce au programme InDesign sont des produits de PAO (Publications Assistées par Ordinateur).

Pour qu’ils restent d’une netteté professionnelle jusqu’au bout, même une fois traduits, il convient donc de bien préparer les documents.

Déjà, évitez la présence de texte dans les images, ou veillez à fournir des images modifiables.

Ensuite, « nettoyez » le document de ses zones floues.

Enfin, déterminez clairement les zones à traduire. Pensez aux annexes, aux notes de bas de page.

Inversement, pensez aussi à d’éventuels passages à ne pas traduire (car garder un court passage dans la langue source peut parfois être plus percutant).

En théorie, un fichier InDesign (ou INDD) permet au traducteur de traduire le texte directement dans le fichier.

Ainsi, la mise en page d’origine serait strictement respectée : format de la page, disposition du contenu, mais aussi styles, polices et nuanciers. Seulement voilà, dans la pratique, les choses se corsent.

En effet, un fichier INDD peut s’ouvrir avec Adobe InDesign, Adobe Photoshop, Adobe InCopy ou encore QuarkXpress. Autant de noms de logiciels très familiers des graphistes…

Mais complètement étrangers à la plupart des traducteurs professionnels. C’est pour nous sortir de cette impasse que va intervenir l’étape n°2 : convertir un fichier INDD en IDML.

Traduction d’un fichier InDesign
Source : freepik.com

 

2. Convertir le fichier INDD en format IDML

Dans la traduction d’un fichier InDesign, la seconde étape est donc la conversion de votre fichier InDesign en fichier IDML (Identity Markup Language).

Ce fichier IDML s’inscrit dans la logique des données XML (Extensible Markup Language) : on le dit « extensible » car chaque utilisateur peut créer une balise capable d’identifier et de hiérarchiser les blocs de contenu.

Pourquoi choisir ce format IDML en vue de la traduction ? Parce que la PAO (publication assistée par ordinateur) n’est pas la TAO (traduction assistée par ordinateur).

Pour que votre traducteur puisse travailler, il vous faut lui livrer les documents dans un format non seulement ouvrable (exemple : PDF), mais aussi modifiable (Word si texte seul, fichier IDML si image et mise en page).

Or la plupart des outils de TAO gèrent les fichiers IDML. Cela permet en outre à votre document d’être ouvert par d’anciennes versions d’Adobe InDesign.

 

3. Mettre en page le fichier traduit

Une fois réalisée cette conversion du fichier, vient l’étape n°3 : l’ajustement de la mise en page.

C’est une étape longue et minutieuse, qu’on détaillera sous deux angles : d’abord à l’échelle des signes utilisés, puis à l’échelle plus globale des zones de texte dans le fichier InDesign à traduire.

A l’échelle des signes utilisés, il va parfois falloir composer avec un changement d’alphabet, par exemple de l’alphabet latin à l’alphabet grec ou cyrillique.

Mais ce sont là des cas qui sautent aux yeux. Plus insidieux pour le travail du traducteur, on a le cas de signes spéciaux au sein d’un même alphabet.

Par exemple, on pense au tilde sur le « n » espagnol, au point d’interrogation renversé, au O barré norvégien, ou, plus proche de nous, à la cédille du ç français.

A l’échelle des zones de texte, on va bien sûr rencontrer un problème de mise en page avec certaines langues.

En effet, si l’arabe ou l’hébreu est la langue cible, il va y avoir la nécessité de revoir complètement la mise en page, puisque ces langues se lisent de droite à gauche.

Mais ce sont là des cas quelque peu « spectaculaires », qui ne constituent que rarement le quotidien d’un traducteur.

En revanche, un phénomène linguistique peut venir profondément bousculer la mise en page d’un document lors de sa traduction d’une langue à l’autre : c’est ce qu’on appelle le foisonnement.

En effet, certaines langues sont plus concises, ou au contraire plus déployées, plus explicatives que d’autres.

Ainsi, un texte en anglais (langue réputée pour sa concision) prendra en moyenne 20 % de volume supplémentaire lors de sa traduction en français.

Inversement, un texte en allemand perdra jusqu’à 30 % de son volume lors de sa traduction en anglais.

Très bien, mais… à quoi bon ces chiffres ?

Le fait est qu’un changement de volume significatif du volume de mots va demander un rétrécissement ou un agrandissement de la zone de texte, voire une modification de la taille de la police ou même une réorganisation de l’image si le texte s’insère dans celle-ci.

On voit donc bien combien, dans le cas de la traduction d’un fichier InDesign, la traduction et le graphisme sont liés, de manière non pas anecdotique mais structurelle.

Traduction d’un fichier InDesign
Source : freepik.com

 

4. Vérifier le document PDF final

Enfin, une fois que le document traduit dans la langue cible a été rendu, l’étape de l’ultime vérification s’impose sur le document final. Deux cas de figure sont possibles.

Soit vous avez confié seulement la traduction à l’agence de traduction : dans ce cas, l’agence livre le fichier IDML, et le graphiste se charge ensuite de la mise en page.

Soit vous demandez une traduction intégrée : dans ce cas, vous devez fournir en plus les polices, les images et budgéter une prestation de PAO en sus de la traduction.

Cette traduction intégrée de votre fichier InDesign présente un avantage de taille : sans aller-retour supplémentaire, le traducteur pourra relire directement le PDF final, ce que ne pourra pas faire le graphiste dans une langue étrangère.

 

Nos astuces pour optimiser votre traduction

Nous voici arrivés au terme des quatre étapes à suivre pour réussir la traduction de votre fichier InDesign.

Terminons cet article par quelques astuces pour optimiser cette phase de traduction si importante pour votre développement à l’international.

L’idée principale est de faire en sorte de favoriser l’intercompréhension du travail du traducteur et de celui du graphiste, pour qu’ils se facilitent l’un l’autre.

Première astuce : il faut résister à la tentation de rassembler des contenus texte des zones de textes éparses dans un seul document Word, puis de faire un copier-coller.

Cela peut sembler pratique et rapide, mais au final cela génère un trop grand risque d’erreurs, et ne permet pas de tenir compte des répercussions du taux de foisonnement (qu’on a expliqué plus haut) sur la mise en page générale.

Deuxième astuce : fournissez aussi un PDF dans la langue source au traducteur, afin qu’il se fasse une idée précise du résultat final avant de se mettre au travail.

Troisième astuce : demandez un fichier In Design ET un fichier PDF du document une fois traduit.

Cela vous permet de vérifier que la mise en page est bien conforme à votre document de départ.

 

Notre conseil

Comme on a pu le voir, la traduction d’un fichier InDesign est un atout en termes de rendu final de la mise en page, à condition de comprendre les enjeux des différents formats de fichier ainsi que des processus de traduction et de mise en page.

Vous souhaitez confier la traduction de votre fichier InDesign à des professionnels ?

Spécialistes des langues, mais aussi des enjeux graphiques et marketing du passage d’une langue à l’autre, les traducteurs spécialisés de chez Traduc.com sont à l’écoute de votre projet.

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