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3 points à ne pas négliger pour les traductions juridiques

La traduction juridique n’est pas une mince affaire  : contrats, certificats, traités internationaux… Depuis la nuit des temps, soi depuis la...

Publié par Thomas

La traduction juridique n’est pas une mince affaire  : contrats, certificats, traités internationaux… Depuis la nuit des temps, soi depuis la traduction du code romain, elle requiert une attention bien spéciale. Car en effet, la moindre petite erreur peut entraîner les plus graves conséquences  ! Pour vous aider dans vos démarches de traduction de documents juridiques, nous vous proposons un zoom sur trois points à ne pas négliger à l’heure d’avoirs recours à un professionnel de la traduction.

 

1. Bien saisir les enjeux de la traduction juridique

On appelle traduction juridique toute traduction de texte avec un caractère légal, ou en lien avec le droit. Le meilleur exemple de traduction juridique est la traduction de textes de loi, du code pénal, du code civil ou encore du code du travail depuis une langue source vers une langue cible. Les entreprises comme les particuliers peuvent avoir besoin d’une traduction juridique de leurs documents, on parle alors de contrats, de brevets, de bilans annuels, de relevés fiscaux, d’articles académiques… Il est donc essentiel de bien avoir identifié le caractère juridique de ces documents et de ne pas négliger leur traduction  : la moindre erreur peut avoir des conséquences beaucoup plus graves que lorsqu’il s’agit d’une traduction générale  ! Une erreur de traduction d’un relevé fiscal peut avoir des conséquences pénales par exemple. Comment éviter cela  ?

 

2. Faire appel au bon professionnel

Pour ne pas tomber dans les nombreux pièges de la traduction juridique, il faut avoir recours au bon professionnel. Il est tentant de choisir la voie de la facilité et de réaliser des économies en entreprenant soi-même la traduction d’un document, ou en la confiant à un employé bilingue par exemple. Nous ne le recommandons pour aucun type de traduction – on ne peut s’improviser traducteur, et encore moins lorsqu’il s’agit de traduction juridique. Il est primordial de faire appel à un traducteur juridique  ! Car attention, tout traducteur n’est pas traducteur juridique  : la traduction juridique est indissociable du droit, et malheureusement, la compréhension du droit n’est pas accessible à tous et nécessite de longues études de ce domaine.

La traduction juridique nécessite des compétences bien précises et indispensables  ! Un traducteur juridique doit non seulement maîtriser la langue source du document comme la langue cible dans laquelle il faut le traduire sur le bout des doigts, mais aussi avoir des connaissances solides en droit du pays de la langue source et du pays de la langue cible.

Par exemple, pour traduire un document juridique depuis l’anglais vers le français, si le document a pour destinataire une entreprise suisse francophone, il faut savoir que la Suisse est un des rares pays qui a recours à un vocabulaire simplifié lorsqu’il s’agit de droit pour le rendre accessible au plus grand nombre. Traduire en utilisant le vocabulaire très technique utilisé en France serait donc une grande erreur  !

Une des autre nombreuses erreurs commises est de confondre traducteur juridique et traducteur assermenté. Un traducteur assermenté est un traducteur qui a prêté serment devant un tribunal. Toute traduction qu’il entreprend est donc datée, tamponnée et certifiée conforme au document original. Cette certification est rassurante, mais il faut garder à l’esprit que la traduction juridique n’a pas besoin de validation officielle, et que tout traducteur assermenté n’est pas pour autant expert en droit.

Traduction contrat

3. Opter pour un service qui propose un contrôle qualité

Il vaut mieux prévenir que guérir  ! Vous l’aurez compris, on n’est jamais trop prudent lorsqu’il s’agit de traduire un document juridique. Les traducteurs juridiques ne sont pas à l’abri, comme nous tous, de faire des erreurs. Un deuxième contrôle de la traduction, par un autre spécialiste du droit et de la traduction, permet de réellement s’assurer de la qualité de celle-ci et de vérifier sa conformité avec le document original. Aucune omission (oubli de traduction d’un terme ou d’un passage), faux-sens (confondre un terme pour un autre), contre-sens (confondre un terme pour son contraire) ou non-sens (mauvaise compréhension du terme) ne peut passer à travers les mailles du filet d’un contrôle qualité. Le contrôle qualité est un outil redoutable en traduction juridique  : le vocabulaire est si technique en droit, que les traducteurs doivent faire preuve de vraies qualités linguistiques. 

Sur Traduc.com, vos textes sont contrôlés avant leurs livraisons afin d’éliminer toutes les éventuelles erreurs.

 

Mais alors, où trouver le traducteur parfait pour vos traductions juridiques  ?

Qui dit double précaution ne dit pas nécessairement d’avoir recours à une agence. Les plateformes de traduction en ligne n’ont rien à leur envier  ! Chez Traduc.com nous comptons sur un solide réseau de traducteurs juridiques qui traduisent dans leur langue maternelle, et qui justifient d’une expérience et d’une spécialisation en droit. Cela leur permet d’être précis en matière de terminologie juridique et de droit, et de traduire tout document de manière fiable. En nous confiant vos projets de traduction juridique, vous vous assurez de pouvoir utiliser votre document en toute confiance. Nous réalisons un contrôle qualité pour chacune de nos traductions, juridiques ou non, et nous sommes en mesure d’entreprendre tout projet de traduction. Vous avez un besoin particulier  ? N’hésitez pas à faire appel à nous  ! Nos conseillères sauront vous guider pour faire les choix adaptés à vos besoins.

 

Le saviez-vous ?

En décembre 2013, une grave erreur de traduction juridique a faussé un vote du parlement européen sur l’interruption volontaire de grossesse. Une mauvaise traduction du rapport de la député socialiste portugaise Edite Estrella présenté par elle-même au parlement européen en est la cause. Le but de son rapport  ? Eriger le droit à l’avortement en droit européen. La député socialiste utilise le terme « rejeitar » en portugais, qui sera compris comme « reject » en anglais, et « appuyer » en allemand et en français. Or certains traducteurs, comme les bulgares, se sont basés sur les traductions des traducteurs allemands et français pour ensuite traduire à leur tour, et ainsi répéter le contre sens. Résultat des courses  : à 7 voix près, le projet est rejeté.

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