Vous voulez faire appel à un graphiste mais vous n’avez aucune idée de la manière dont se déroule une telle collaboration ?

Comment être certain que le résultat sera à la hauteur de vos attentes ? Comment avoir l’assurance que le travail sera livré dans les délais convenus ?

Voici un petit récapitulatif en 7 points pour vous aider à y voir plus clair.

1. Le cahier des charges

En tant que client, vous devez commencer par rédiger un cahier des charges détaillé qui permettra à votre prestataire de se faire une idée précise de ce dont vous avez besoin.

Pour un graphiste, rien n’est plus difficile que de travailler avec un client qui ne sait pas ce qu’il veut, alors n’hésitez pas à fournir tous les détails que vous jugerez utiles.

Toutes ces informations aideront votre graphiste à cerner exactement votre demande. Un cahier des charges bien rédigé évite de nombreux retours par la suite

2. Le choix du graphiste

Une fois que votre cahier des charges est prêt et correctement détaillé, vient l’étape du choix de votre graphiste freelance. Pour cela, soyez le plus exigeant possible ! La réalisation de votre projet se décide à cette étape.

Communiquez au maximum avec les graphistes qui entrent en contact avec vous, demandez-leur de vous envoyer un portfolio, les avis de leurs précédents clients et toute autre information nécessaire à votre prise de décision. Vous devez être convaincu de choisir le bon freelance, donc si vous hésitez, choisissez-en un autre.

3. Le devis

Demandez un devis ! Même si vous avez discuté avant avec le graphiste et que vous vous êtes mis d’accord sur un prix, ce n’est pas le seul critère important à retenir.

Vous pouvez demander que les délais, le nombre de modifications et de variantes et le détail des étapes de travail y figurent.

Il doit comporter des mentions grâce auxquelles on pourra clairement identifier le client et le prestataire :

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Ceci vous permet de vérifier à qui vous avez affaire. Si le devis comporte le numéro siren ou siret cela constitue déjà un gage de sérieux.
Le devis a une valeur de contrat. Une fois signé et revêtu de la mention “bon pour accord et exécution”, il engage les deux parties : le graphiste à vous livrer le travail demandé et vous à payer le tarif convenu pour la prestation.

4. L’acompte

Lors de la signature du devis, le prestataire peut vous demander un acompte. C’est une procédure classique qui lui permet de se prémunir contre les mauvais payeurs.

L’acompte versé sera bien entendu déduit du prix final. Il permet de mettre en confiance le graphiste qui sera d’autant plus motivé à travailler sur votre projet s’il sait que vous êtes sérieux.

5. Les premiers retours

Demandez à votre graphiste de vous faire des retours sur l’état d’avancement du travail. Les premiers retours sont particulièrement importants car ils permettent de poser les bases de la création et être sûr que l’axe graphique choisi vous convient.

À l’inverse, sachez aussi prêtez une oreille attentive à ses conseils, c’est aussi son travail. Télécharger ce livre blanc pour apprendre à travailler avec un prestataire indépendant.

6. Les modifications

Tout au long du processus de travail, il est normal de demander plusieurs modifications ou de tester différentes variantes d’une même création.

Là encore, les retours doivent être réguliers, mais pensez à laisser le temps au graphiste de faire les modifications que vous lui demandez, vous n’êtes pas son seul client.

Pensez aussi à vous adapter au tarif et aux délais convenus au départ. Vous ne pouvez pas demander des centaines de modifications sur un travail qui doit être fait dans l’urgence et que vous paierez 50 €.

De même, si vous demandez beaucoup de modifications, les délais en seront allongés.

7 . La facture

Une fois la prestation totalement terminée, vous devriez recevoir une facture.

N’oubliez pas de bien regarder le délais de paiement spécifié, cela peut varier en fonction du prestataire (de 1 à 3 mois en général). 
Soyez professionnel jusqu’au bout en payant dans les temps, pour éviter une relance de la part du graphiste (ce n’est jamais agréable d’être rappelé à l’ordre) ou pire, des ennuis judiciaires.

D’autant plus qu’en cas de dépassement du délais de paiement, une compensation forfaitaire à la journée peut vous être demandée.

Une dernière chose est essentielle à la bonne exploitation des droits du projet : le contrat de cession. En effet, le contrat d’édition, par exemple, vous permet d’obtenir le droit de fabriquer des exemplaires de l’œuvre réalisée et de la matérialiser sous forme numérique. Vous devez alors en assurer la publication et la diffusion.

N’hésitez pas à nous faire part de vos expériences en tant que porteur de projet ou graphiste freelance dans les commentaires. À présent, pourquoi ne pas faire confiance à l’expertise d’un graphiste freelance professionnel pour vos créations ?