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Freelance : 3 façons de fixer vos tarifs

Certains (beaucoup ?) pensent que fixer ses tarifs quand on est freelance est une science exacte. Entre les adeptes du taux horaire ou les accros au prix forfaitaire, une...

Publié par Audrey Clabeck

Certains (beaucoup ?) pensent que fixer ses tarifs quand on est freelance est une science exacte. Entre les adeptes du taux horaire ou les accros au prix forfaitaire, une guerre des idées semble faire rage.

Pourtant, peu importe le calcul, l’important est bien de gagner sa vie décemment.

Voici ce à quoi vous devez penser afin de calculer vos tarifs de freelance.

1. Facturer au taux horaire quand on est freelance

Choisir de facturer en utilisant comme référentiel l’heure de travail effective est rassurant pour le freelance. Ça l’est moins pour le client qui risque d’avoir du mal à estimer le prix final du projet.

Si vous optez pour un tarif à l’heure, pensez à donner une estimation du temps pour la prestation à votre client.

Méthode pour calculer le taux horaire de freelance :

  1. Connaître le barème des salaires dans votre métier
  2. Définir le salaire net souhaité
  3. Ajouter ses charges : cotisations sociales, impôts, CFE
  4. Ajouter les frais : loyer, fournitures…

Imaginons que vous souhaitiez un salaire de 3 000 € net, que vous avez 500 € de frais mensuels et que vous preniez 5 semaines de vacances par an :

6000 + 600 (10 % de vacances) + 500 (frais) = 7 100 €

Important : 30 % de votre temps va servir à des tâches annexes : prospection, facturation…

Vous devez donc calculer votre nombre de jours de travail effectif.

Calcul du nombre de jours de travail effectif :
(22*30 %) =6.6 de travail non effectif
22-6.6 = 15.4 jours de travail effectif

Divisez votre brut mensuel par le nombre de jours de travail effectif :
Votre tarif journalier est de : 7 100 € / 15.4 = 430 €
Votre taux horaire est donc de : 430 € / 8 = 53.75 €

2. Facturer au forfait

La facturation au forfait peut être risquée. Un imprévu et c’est votre marge bénéficiaire qui s’en trouve directement impactée.

Le forfait convient parfaitement pour des tâches récurrentes ou des projets de base, sans personnalisation du service.

Attention toutefois à bien cadrer votre offre pour vous protéger des clients pour qui forfait rime avec all-inclusive.

3. Facturer à la valeur ajoutée de votre travail

Une approche moins conventionnelle mais, rémunératrice, est la facturation aux résultats.

Ici on ne parle plus de temps passé, mais de ROI (Return on Investment).

Plus votre travail apporte de bénéfices à votre client, plus vous le facturez cher. Le plus dur est d’obtenir un premier contrat, mais ensuite, vous avez une référence pour promouvoir ce service.

Par exemple : ce service à 1 000 € a permis à mon client de réaliser 10 000 € de vente dans les 4 semaines après la livraison.

Simulateurs de charge pour freelance

Utiliser un simulateur pour calculer le montant de vos charges :

Il ne vous reste plus qu’à vous assurer que vous facturiez bien votre travail à sa juste valeur !

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