8 particularités de la langue chinoise à connaître
Quelles sont les 8 particularités de la langue chinoise à connaître ? Sans doute avez-vous envie de répondre qu’a priori la langue chinoise est, en soi,...
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Quelles sont les 8 particularités de la langue chinoise à connaître ? Sans doute avez-vous envie de répondre qu’a priori la langue chinoise est, en soi, une particularité,...
Quelles sont les 8 particularités de la langue chinoise à connaître ? Sans doute avez-vous envie de répondre qu’a priori la langue chinoise est, en soi, une particularité, une énigme difficile à percer et plus difficile encore à maîtriser. Toutefois, pour peu qu’on s’y intéresse humblement, patiemment et sans préjugés, la langue chinoise nous révèle peu à peu sa logique propre et ses particularités passionnantes.
Et puis, il n’y a pas que la curiosité intellectuelle et le pur amour de la culture qui seraient susceptibles de vous pousser à lire cet article. En effet, la langue chinoise, si l’on ne compte que le seul mandarin standard, représente tout de même déjà 900 millions de locuteurs.
Si l’on y adjoint toutes les autres langues chinoises (aussi appelées langues sinitiques), le nombre de sinophones grimpe à… plus d’1,3 milliard ! Oui, vous avez bien lu. Cela fait du chinois la langue la plus parlée au monde en termes de nombre d’habitants.
C’est donc un argument massue pour s’atteler à une meilleure compréhension de la langue chinoise, que ce soit pour un projet de vie ou pour l’ouverture de votre business à l’international.
Car il va de soi que la maîtrise de la langue chinoise, si difficile qu’elle puisse paraître de prime abord, constitue un atout majeur à l’heure de l’exceptionnelle croissance chinoise, et de la rapide occidentalisation des modes de consommation de ce géant asiatique en termes de démographie comme d’économie. Et cela, sans compter les communautés de l’importante diaspora chinoise disséminée sur tous les continents.
La langue chinoise pose de nombreux défis lors de sa traduction vers ou depuis le français ou une langue indo-européenne d’alphabet latin, tous les traducteurs le savent pertinemment. Pour soulever un coin, si minime soit-il, du mystère qui nimbe aux yeux de nombre d’Occidentaux le fonctionnement du chinois, cet article vous propose un tour d’horizon des 8 particularités de la langue chinoise à connaître.
Voilà une particularité propre à la langue chinoise qui devrait vous mettre un peu plus à l’aise ! En effet, le dictionnaire de référence des caractères Kangxi, paru durant la dynastie des Qing aux XVIè et XVIIè siècles, ne recense pas moins de 50 000 caractères… mais en réalité, les Chinois n’ont besoin que de 3 000 à 4 000 caractères pour lire parfaitement le chinois dans la vie courante.
Et ce n’est pas tout : parmi ces quelques milliers de caractères maîtrisés par les Chinois, seuls 1 000 d’entre eux sont très en usage au quotidien. 1 000 caractères, et vous pouvez ainsi vous débrouiller plutôt bien à l’oral comme à l’écrit en chinois… C’est beaucoup, certes, mais d’un autre côté la proportion de caractères très rarement utilisés (98 %) donne elle aussi le tournis !
La Chine a longtemps vécu à bonne distance du monde occidental. En Occident, l’image d’Epinal qu’on a longtemps eue d’elle au XXè siècle se limitait d’ailleurs malheureusement souvent à la Cité interdite et à la Muraille de Chine. Ces clichés sont éloquents, et symbolisent bien l’idée qui prévalait alors : deux mondes étanches.
Aujourd’hui, les choses ont bien changé : la globalisation accélérée des échanges commerciaux ainsi que le tsunami digital ont obligé ces deux mondes à trouver une passerelle alphabétique pour se comprendre. Cette passerelle, c’est le système de transcription Pinyin. Mis en place par les autorités chinoises dans les années 1950, il a connu ces dernières années un essor considérable en raison de l’omniprésence de l’informatique. Ce système permet de donner à partir des caractères chinois des équivalents en phonèmes via les 26 lettres de l’alphabet latin. Très pratique pour écrire courriels et SMS sans passer par un clavier de caractères spécifique !
L’antéposition structurelle des adjectifs constitue une troisième particularité propre à la langue chinoise. Mais… c’est quoi, au juste, l’antéposition des adjectifs ? Il s’agit de la place normale de l’adjectif par rapport au substantif qu’elle qualifie. En chinois, l’ordre normal est le suivant : adjectif puis substantif, tandis qu’en français, c’est l’inverse : nom puis adjectif.
Un exemple ? En français, on dira spontanément « une maison neuve », et jamais « une neuve maison ». En chinois, c’est l’inverse : l’ordre naturel sera le suivant « xin fangzi » (où « xin » signifie « neuf » et « fangzi » maison).
Aussi surprenant que cela puisse paraître au vu des milliers de caractères écrits existants, à l’oral au contraire le nombre de combinaisons syllabiques possibles est très resserré. Comment se sortir de ces homophones à foison, avec tous les contresens possibles à la clé ? La solution est double : à la fois à l’oral et à l’écrit.
A l’oral, c’est la combinaison de deux syllabes qui permet de lever les éventuelles ambiguïtés. A l’écrit, ces homophones sont tout à fait intelligibles : par exemple, les syllabes « mà » (insulter), « má » (chanvre), qui ne connaissent que de très subtiles nuances tonales à l’oral, correspondent en revanche à l’écrit à des caractères bien distincts.
Voilà qui n’est pas la moindre des 8 particularités de la langue chinoise à connaître : son invariabilité ! C’est un fait surprenant pour un non-sinophone, prêt à croire a priori à toutes les difficultés, toutes les déclinaisons de la part de cette langue qui reste énigmatique pour bien des Occidentaux. On est loin, bien loin des deux genres français, des trois genres allemands ou des cas des déclinaisons grecques ! C’est un fait et il est appréciable pour les apprentis sinophones : le chinois ne comporte ni masculin ni féminin, ni singulier ni pluriel.
Il y a mieux : au-delà de cette invariabilité morphologique (à l’échelle du mot), il existe aussi une invariabilité verbale (donc au niveau de la grammaire). En effet, on aura beau lire et lire du chinois, on n’y trouvera ni temps, ni modes, ni conjugaisons d’aucune sorte. Comment dès lors permettre l’expression de la multitude, des nuances et j’en pense ? Ce sont les adverbes et les particules qui entrent en scène pour nuancer le propos. C’est là un trait similaire à la langue japonaise, qui se repose souvent sur des affixes quand des noms sont dépourvus de genre.
Par conséquent, ces langues chinoise et japonaise constituent toujours un défi pour le traducteur, qui doit se livrer à une véritable gymnastique mentale, un décentrement intérieur par rapport à la structure de sa langue maternelle.
C’est un travail d’attention à l’autre et à sa représentation civilisationnelle du monde qui dépasse donc les connaissances linguistiques (nécessaires par ailleurs) : cette écoute patiente fait partie intégrante du travail quotidien du traducteur sinophone.
Ce n’est pas la moindre des particularités à connaître sur la langue chinoise : il s’agit de la plus ancienne langue toujours en activité. Les plus vieux caractères chinois datent en effet de 3000 ans : ils apparaissent vers 1300 avant Jésus-Christ, sous la forme de dessins primitifs trouvés sur des os et des carapaces. Il s’agissait alors non pas d’idéogrammes, mais de pictogrammes, c’est-à-dire des dessins primitifs qui sont la représentation concrète et directe de quelque chose.
En cela, ces caractères jugés si mystérieux jettent en fait un pont inattendu avec la constitution de l’alphabet hébreu primitif. En effet, la première lettre de l’alphabet hébreu est l’aleph, qui représente une tête de bœuf. C’est de cet aleph que naîtra ensuite l’alpha grec, puis le « a » de notre alphabet latin.
Les caractères chinois ont laissé leur empreinte dans toute la sinosphère (englobant la Chine, mais aussi Taïwan, Hong Kong, Singapour et Macao). Mais cela va plus loin : les caractères hanzi (littéralement, les caractères des Hans) ont donné, en version japonaise, les caractères kanji.
Ces mêmes caractères japonais kanji se subdivisent en hiragana (affixes et mots grammaticaux) et en katakana (mots d’origine étrangère) : le souvenir des caractères chinois est donc présent au quotidien dans l’origine des graphèmes japonais.
En outre, le Japon partage avec la Chine plus de 60 % de son vocabulaire. Voilà un fait qui contribue à renforcer la vision de la Chine comme berceau linguistique de l’Asie.
Terminons ce tour d’horizon des 8 particularités de la langue chinoise à connaître par un fait bien actuel, qui nous donne toute la mesure de l’influence planétaire de la Chine : la langue chinoise est aujourd’hui parlée par un locuteur sur six ! Et la tendance n’est pas près de s’inverser…
On l’a vu à travers cet article sur les 8 particularités de la langue chinoise à connaître, le chinois réserve bien des surprises à ceux qui se penchent sur sa logique morphologique, sa représentation spécifique du monde mais aussi sa beauté.
Vous envisagez de traduire vos contenus depuis ou vers le chinois ? Confiez vos projets de traductions aux linguistes experts, notamment sinophones, de chez Traduc.com.
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