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Facebook et Google contre le droit à l’oubli

Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à la Prospective et au Développement de l’économie numérique a présenté Mercredi dernier une charte de droit à l’oubli. Alors...

Portrait Nathalie Kosciusko-Morizet

Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à la Prospective et au Développement de l’économie numérique a présenté Mercredi dernier une charte de droit à l’oubli. Alors pour ceux qui ne serait pas ce qu’est le droit à l’oubli, c’est de se dire qu’au bout de x années, on oubli ce qui s’est passé et pour cela on jete les données collectées. Cela est particulièrement utile si par exemple vous produisez de quelque chose de peu glorieux, il serait intéressant qu’à terme on ne retombe pas dessus via une simple recherche, surtout après quelques années (erreurs de jeunesse). Bien évidemment, Facebook et Google n’ont pas voulu se prononcer sur le sujet et ne souhaite pas signer cette charte en France.

En signant cette charte de droit à l’oubli, les prestataires signataires s’engagent à proposer une solution simple et viable pour que les internautes puissent monter un dossier pour demander la suppression complète des données incriminantes. Pour le moment de nombreuses entreprises (web) ont déjà signé la charte. On retrouve entre autre Microsoft, Pagesjaunes, Copains d’avant, Skyrock, Viadeo, Trombi.com, associations familiales (AFC, CNAFC) et de protection de l’enfance (Action innocence, e-Enfance). Bien évidement, vous aurez bien compris que Google (qui détient 90 % des parts de marchés des navigateurs web en France et Facebook qui lui aussi est leader de son domaine).

Alors bien évidemment on comprend très vite pourquoi ces deux leaders ne se bousculent pas pour le signer. Cette charte de droit à l’oubli va à l’encontre de leur business. Il est évident que de supprimer des données que ce soit dans l’index de Google ou dans les bases de données de Facebook n’est pas du tout envisageable ou du moins prévu. Facebook et Google ont toujours était clair sur leurs intentions et notamment ce qu’ils font de vos données privées même si cela peut en déplaire à certain. De plus par leur position de leader, peu de personnes, même le gouvernement dans notre cas, peuvent leur imposer les choses et que du coup s’ils ne souhaitent pas signer, rien ne les poussera à le faire sauf si le grand public leur mettent la pression (puisque ce sont eux qui font leur place de leader et une mauvaise publicité n’est jamais la bienvenue). Une autre possibilité serait que l’un signe ce qui devrait normalement obliger l’autre à le suivre puisque les deux leaders commencent une lutte en se marchant sur les plate-bandes (Facebook tente de récupérer les budgets publicités et Google souhaite investir le monde des réseaux sociaux).

Pour le moment seul Google a tenu à s’exprimer sur le sujet :

« La protection des données personnelles est un droit fondamental qui doit être défendu mais il est important pour nous de le faire en respectant d’autres droits fondamentaux tels que la liberté d’expression »

Pour ma part, je suis assez tiraillé même si au final je penche plutôt pour qu’ils signent et respecte le droit à l’oubli. Pour le coup je comprends bien leur réticence à le fait. Cela va contre leur business et si maintenant l’internaute peut décider de tout supprimer, cela ne sera pas possible. Ce qui fait actuellement la force de Google, c’est bien le fait qu’il arrive à indexer de nombreux sources lui permettant d’avoir un résultat minimum à presque chaque requête. Ils seraient alors écroulés par le nombre de requêtes à traiter même si je suis sûr que la charte prévoit certains précis. En tout cas, dans certains cas (et ça devrait de plus en plus arriver) le droit à l’oubli devrait être obligatoire. Un jeune (de par son âge) faisant n’importe quoi sur Internet peut se voir très vite mis dans une catégorie qui peut par la suite lui porter préjudice. Au même titre que dans le judiciaire, il devrait y avoir un système de prescription.

En tout cas on comprend bien que ce n’est pas si facile et que ce problème ne trouvera pas de solutions uniques et simples. A voir donc comment cela évolue d’autant plus que cela peut servir à tout le monde car souvent on parle/agit plus vite qu’on ne réfléchit et c’est après coup qu’on se rend compte être aller trop loin

Source : Silicon

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