Le service online sur les consoles est de plus en plus important et, de ce fait, les éditeurs souhaiteraient prendre une part du gâteau. Que ce soit Yoichi Wada il y a plus ou moins une semaine, ou dorénavant Bobby Kotick, le PDG d’Activision, tous les éditeurs répètent leur intention de conquérir un peu plus le marché du jeu en ligne sur les consoles de salon. Au vu de la réussite de ce procédé pour les constructeurs, nous ne pouvons pas les blâmer de s’intéresser à ce marché.

A la base Activision aurait bien aimé instaurer un système d’abonnement pour les jeux de sa licence phare, Call of Duty. Cependant il est impossible (ou très délicat) de demander aux consommateurs d’investir un peu plus d’argent pour jouer alors que ceux-ci le font déjà pour se procurer le Xbox Live. Et comme le dit Mr. Kotick, 60 % des joueurs sur le Live de la Xbox sont présent pour fragger sur un jeu Call of Duty. Cet énorme chiffre rend malade Activision car au final ce n’est pas la société qui bénéficie de l’engouement pour ses jeux mais bien Microsoft.

Le problème se situe dans le fait que le Live n’appartient pas à Activision et que la compagnie ne fait pas de profit grâce à cette plateforme alors que la majorité des joueurs de Call of Duty sont sur Xbox 360 et achètent le service Xbox Live pour jouer à des jeux comme Call of Duty et Guitar Hero.

Bref, Activision se sent de plus en plus mal à l’aise vis à vis de cette situation et avoue que la perspective de créer son propre service online peut être une solution très intéressante. Alors, oui, tout ça n’est encore qu’une histoire de profit mais je la trouve légitime, d’autant plus que comme le rappelait Wada-san, ce type d’organisation serait aussi bénéfique pour les éditeurs comme pour le consommateur.

Source : Gamebible.biz.