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Les fautes d’orthographe courantes à éviter

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Publié par Charlotte Chollat

Sur Redacteur.com, profitez de l’expertise d’un conseiller personnel et du savoir-faire des rédacteurs professionnels pour votre content marketing.

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Pas facile de rester dans la norme de la langue française en ce qui concerne la syntaxe, les règles d’accord, de conjugaison, de grammaire. C’est l’une des langues les plus difficiles à appréhender et ce n’est pas pour rien !

Pour vous aider, Rédacteur vous propose de faire le point sur quelques fautes d’orthographe à éviter.

 

Les fautes d’orthographe les plus courantes

La concordance des temps après « si »

  • Lorsque la conjonction de subordination « si » est suivie du présent, le verbe de la proposition principale se met au futur.

Exemple : Si je cherche sur Rédacteur, je trouverai le freelance qu’il me faut.

  • Quand « si » est suivi de l’imparfait, le verbe de la proposition principale se met au conditionnel présent : Si je cherchais…, je trouverais… .
  • Lorsque « si » est suivi du plus-que-parfait, le verbe de la proposition principale est au conditionnel passé : Si j’avais cherché …, j’aurais trouvé… .
Attention
N’oubliez jamais la règle fondamentale : les « si » n’aiment pas les « rai ». En aucun cas, vous ne devrez dire : si je chercherai…

Comment accorder le mot « tout »

Un tout petit mot qui s’accorde indistinctement selon sa nature.

Si « tout » est un nom, il faut l’accorder en nombre. Par exemple : un tout, des tous.

  • S’il est mis devant un nom, il devient déterminant. À ce moment-là, vous devez l’accorder en genre et en nombre avec le nom auquel il renvoie. Exemples : tout humain, toute faiblesse, tous les soirs, toutes les journées.
  • Si « tout » est un pronom, il s’accordera en genre et en nombre avec le nom auquel il renvoie. Par exemple : On ose tout ce qu’il nous plait. Tous ceux qui chantent sont présents. Il les voit tous ensemble.
  • « Tout » peut aussi être un adverbe, il est alors invariable. On écrira : « il est tout entier affairé à son travail » mais aussi « Ils sont tout entiers affairer à leur travail ».

Il est possible de remplacer « tout entier(s) » à ce moment-là par « tout à fait » ou « complètement».

ATTENTION : la liaison peut induire en erreur.

Dans « cette femme est tout entière affairée à son travail, la liaison nous fait entendre « toute » mais c’est aussi ici un adverbe et il reste donc invariable.

Une exception d’accord est faite pour le « tout » placé devant un h muet.  A ce moment là, il reste invariable. Si le h est aspiré le « tout » s’accorde.

Elle est tout hésitante.

Elle est toute sympathique.

Elles sont toutes hystériques

Ce ou se ?

On utilise « se » pour un verbe pronominal : Se coucher, se distraire, se mêler.

Le « ce » est utilisé comme pronom démonstratif : Ce gobelet, ce cabas…

Certaines phrases peuvent soulever une question par exemple :

« L’assemblée s’est dissoute vers 17 heures » mais il est aussi possible de dire « l’assemblée, c’est terminé et il est 17 heures ». La virgule joue un rôle fondamental dans la deuxième phrase.

S ou ç ?

(ce, se, ça, sa) En phonétique, « s » et « ç » donnent le même son, d’où la confusion qui a parfois cours lorsque l’on écrit : « sa se fait comme sa » au lieu de « ça se fait comme ça ».

Une astuce permet de ne pas confondre le possessif « sa » et l’adverbe « ça ». Il suffit de remplacer sa ou ça par cela pour savoir lequel des deux employer : « voilà ce que « ça » donne » peut être remplacé par « voilà ce que « cela » donne ». Par conséquent, c’est le c cédille qui l’emporte.

Pour ce qui est du bon emploi de « ce » et « se », il faut retenir que le premier est un pronom démonstratif qui se place avant un nom et le second un pronom personnel qui se place avant le verbe.

L’accord des nombres

Écrits en chiffres ou en toutes lettres, les nombres ont cette fâcheuse tendance à nous rendre chèvre. Sachez que les nombres sont généralement invariables à quelques exceptions près.

Par exemple :

  • Le chiffre « un » s’accorde en genre, mais ne prend jamais la marque du pluriel : « ce sont les numéros un des rédacteurs ». Sauf dans ce type d’expression : « les uns les autres ».
  • Le zéro employé comme un nom s’accorde : « ce chiffre est suivi de trois zéros ».
  • Cent ne s’accorde pas s’il est suivi d’un autre chiffre : « deux-cent-cinquante » et « deux-cents ».
  • « Mille » reste toujours invariable.

« ai » ou « ais » ?

Pour répondre à cette question et bien différencier le futur « ai » du conditionnel « ais », il faut remplacer le sujet par la première personne du singulier ou la première personne du pluriel.

Par exemple : « je prendrai le train » se remplace sans faute par « il prendra le train » ou « nous prendrons le train », c’est qu’il s’agit bien du futur simple, donc « ai ».

L’accord de base du participe passé Le participe passé s’accorde selon les auxiliaires avoir et être, la nature du complément d’objet et la place de ce dernier dans la phrase. Ainsi, dans le cas de l’auxiliaire « avoir », le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet si celui-ci est placé avant : « Ces entreprises, je les ai créées ». Dans le cas où le complément d’objet est placé après ou n’existe pas, le participe passé conjugué avec « avoir » reste invariable : « J’ai créé ces entreprises ».

Conjugué avec l’auxiliaire « être », le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe : « Mes partenaires sont partis ». Sans auxiliaire, le participe passé prend la valeur d’un adjectif.

Infinitif ou non ?

  • Pour savoir quand mettre le verbe à l’infinitif dans une phrase, il faut retenir ces deux petites règles : Quand deux verbes se suivent, le second se met à l’infinitif. Exemple : je vais partir.
  • Le verbe se met à l’infinitif après les prépositions « de », « à », « pour » et « sans ». Exemple : je parle sans mentir.

L’accord des adjectifs de couleur

  • Les couleurs aussi obéissent à des règles quelque peu compliquées !
  • Si la couleur est désignée par un nom, elle est invariable.

Attention, il existe cinq exceptions à la règle qui s’accordent toujours : mauve, pourpre, fauve, écarlate, rose.

Par exemple, vous direz des tasses orange et des assiettes mauves.

  • Deux adjectifs utilisés pour désigner une même couleur ne s’accordent pas.

Par exemple : des tissus vert foncé.

  • Les adjectifs de couleur composés restent aussi invariables.

Par exemple : des yeux bleu clair.

Toutefois, la couleur en tant qu’adjectif s’accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte. Par exemple, un gant bleu, des lunettes bleues.

Le verbe « appeler ».

Nous retrouvons très fréquemment des fautes sur l’orthographe du verbe appeler.

Pour commencer, et cela ne fait pas débat, le verbe appeler prends toujours 2 P quelle que soit la personne à laquelle il est conjugué.

Par contre, il ne prend pas à chaque fois 2 L. En effet, on dira « j’appelle » mais « nous appelons ». Dans le premier cas, il y a 2 L dans le second un seul.

Au présent, il ne prend qu’un L à la 1ère et la 2ᵉ personne du pluriel. « Nous appelons » « Vous appelez »

Censé ou Sensé ?

  • Voilà une faute que l’on retrouve souvent aussi. « sensé » veut dire « qui a du sens ». Un individu sensé ne me parlerait pas de cette manière ou c’est un élément sensé.
  • Écrit de cette autre façon « censé » il signifie « supposé » ou « qui doit ». Je suis censée retourner au travail à 14 h ou bien il était censé terminer son travail à 14 h.

Pour ne pas vous tromper, remplacez le mot « sensé » par « qui a du sens » et le mot « censé » par « supposé »

Un individu qui a du sens ne me parlerait pas comme de cette manière ou c’est un élément qui a du sens.

Je suis supposée retourner au travail à 14 :00 ou il est supposé terminer son travail à 14 :00.

Les mots invariables

Les mots invariables sont une particularité dans la langue française. Cela peut s’apparenter aux verbes irréguliers de la langue Anglaise. Ils doivent être appris par cœur.

En voici une liste (non exhaustive) :

à cause de / à peine / à travers / absolument / ailleurs / ainsi / alors / après / assez / au-dessus / au milieu de / aujourd’hui / aussi / beaucoup / bien sûr / comme / comment / contre / d’abord / demain / depuis / dessous / dessus / en train de / encore / enfin / facilement / finalement / forcément / hier / heureusement / justement / là-haut / maintenant / mais / naturellement / parfois / parmi / partout / peu / peut-être / pourquoi / quelqu’un / soudain / tellement / toujours / vraiment…

Vous vous souviendrez peut-être de cette phrase mnémotechnique que l’on apprend aux enfants pour se souvenir que ces mots sont invariables…

Mais où est donc Ornicar ? (Mais, ou, est, donc, or, ni, car)

Adam part pour Anvers avec deux cents sous » (à, dans, par, pour, en, vers, avec, de, sans, sous)

Hors et or

Ils sont à la fois invariables, mais surtout, ils ne s’emploient pas pour exprimer les mêmes choses. Alors que « hors » veut dire « à l’extérieur de », Or est une conjonction de coordination.

Par exemple, on va dire : « or, à ce moment-là, il n’était pas disponible », et « il est hors d’atteinte ».

Les barbarismes lexicaux

Un barbarisme lexical correspond à une déformation des mots. Il y a barbarisme lexical lorsque le dommage provient de l’inversion de lettres comme aéroport remplacé par aréoport ou pestacle pour spectacle. Il peut aussi y avoir un rajout de lettres ou d’une similitude avec un autre mot Voici quelques exemples :

  • « infatigable » ou « infatiguable » Fatiguer à l’infinitif prend un « u ». Cela peut induire en erreur et donner l’envie de noter « infatiguable ». En réalité, c’est bien « infatigable » sans u
  • « formenter » ou « fomenter » La proximité phonétique avec différents mots tels que « ferment » ou « froment », on peut donner l’envie de mettre un « r » à fomenter.
  • « aborigène » ou « arborigène » ? Le rapprochement avec le mot « arbre », peut inciter à écrire arborigène à la place d’aborigène.
  • « pénitentier » ou « pénitentiaire » ? L’adjectif « pénitentier », « pénitentière » n’existe pas. On dit un établissement pénitentiaire et la réforme pénitentiaire
  • « obnubiler », « omnibuler » ou « omnubiler » ? On voit souvent les mots omnibuler et omnubiler remplacer « obnubilier. C’est en effet proche dans la prononciation.

6 conseils pour éviter les coquilles et fautes d’orthographe

Quand écrire n’est pas votre métier, faire des coquilles dans ses documents, emails ou rapports est courant. Cependant, la maîtrise de l’orthographe estimportante pour faire correctement passer un message, mais aussi gérer votre image. Si une petite faute d’inattention arrive à tout le monde de temps en temps, les coquilles à répétition deviennent lassantes. Si le français n’est pas votre fort, nous vous proposons 6 conseils pour améliorer vos textes !

1. Utiliser un correcteur (logiciel ou en ligne)

Pour commencer, n’hésitez pas à vous appuyer sur les outils à votre disposition. Il existe de nombreux correcteurs en ligne qui repèrent les fautes de frappe, les erreurs de conjugaison, les problèmes de ponctuation et les mots erronés. Cela vous prendra 2 minutes de plus par texte, mais c’est une sécurité supplémentaire bien utile.

2. Éviter de rédiger en fin de journée

Plus la journée passe, plus notre attention diminue. Si vous avez des documents à rédiger ou un article de blog à écrire, essayez de le faire en matinée. Vous serez plus « éveillé » et vous écrirez plus vite, avec moins de fautes. Par ailleurs, au moment de la relecture, vous ferez davantage attention ce qui vous aidera à repérer les éventuelles fautes.

3. Faire relire par un proche/un collègue

Évidemment, vous n’allez pas faire relire vos emails par un collègue ! Par contre, un article de blog, une présentation PowerPoint, un compte-rendu de réunion ou tout texte important doit être relu par un regard neuf. Une secrétaire de direction peut effectuer cette tâche, un collègue s’il n’a pas d’urgence à traiter ou votre conjoint(e) si vous préparez vos écrits à la maison.

4. Relire au moins 2 fois

Ne vous contentez pas d’une seule lecture, surtout en fin de journée. Relisez 2 fois pour être certain d’avoir un texte parfait. D’ailleurs, relisez dans l’ordre de lecture la première fois, puis en partant de la fin la seconde fois. Pourquoi ? Parce que votre concentration baisse au fur et à mesure de la relecture. Vous risquez de laisser des coquilles en bas de page. Si vous inversez le sens, votre esprit sera plus vif lorsque vous lirez la conclusion, puis l’avant-dernier paragraphe, etc.

5. S’entraîner à mieux écrire

Écrire correctement en français est une compétence qui s’entretient et qui s’améliore. Si vous souffrez réellement d’un souci de grammaire et d’orthographe, jouez à des jeux comme le Scrabble, les mots croisés, les mots fléchés, les anagrammes… Le but est de mémoriser la construction des noms, adjectifs et verbes pour éviter les coquilles, mais aussi enrichir son vocabulaire.

6. Engager un rédacteur freelance

Vous n’avez pas le temps de mettre en œuvre toutes ces bonnes pratiques pour mieux écrire ? Alors, faites appel à un rédacteur web. Il peut rédiger vos documents et vos articles de blog, ou simplement les relire et les corriger. Vous pourrez vous consacrer à vos missions principales et rendre des textes irréprochables.

Faire des fautes n’est pas grave en soi, si vous faites le nécessaire pour y remédier. À travers ces différents conseils et solutions, vous pourrez améliorer vos dossiers, avoir un blog de qualité et gérer parfaitement votre image !

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