Graphiste : vos plus grandes craintes et comment les surmonter
N’ayez pas peur…Si vous êtes comme moi, dès que l’on prononce cette phrase, vous commencez à vous inquiéter....
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N’ayez pas peur…Si vous êtes comme moi, dès que l’on prononce cette phrase, vous commencez à vous inquiéter. Peut-être...
N’ayez pas peur…Si vous êtes comme moi, dès que l’on prononce cette phrase, vous commencez à vous inquiéter.
Peut-être même que vous n’avez pas besoin de cela. La peur fait partie intégrante de la vie d’un graphiste : peur de ne plus y arriver, de ne pas être à la hauteur, peur du rejet…
Je ne vais pas vous apprendre comment éliminer ces craintes : elles font partie de vous, elles nourrissent peut-être même votre art. Par contre, je vais vous aider à ne plus vous laisser submerger par elles.
Mettons tout de suite les points sur les « i » : tout le monde a peur de se planter.
Que l’on commence dans son métier ou qu’on l’exerce depuis plusieurs années, que l’on soit une rock-star ou une caissière. Dès que l’on s’investit un minimum dans ce que l’on fait, l’inquiétude survient.
Ce peut-être le trac ou juste la prise de conscience que personne n’est parfait et que tout le monde peut commettre des erreurs. Et c’est peut-être ainsi qu’il faut commencer à réfléchir afin de ne pas laisser cette peur vous paralyser : une erreur, ce n’est pas un échec.
Vous pouvez parfois ne pas réussir à effectuer un travail qui vous est commandé, ce qui ne veut pas dire que vous ne réussirez plus jamais. Considérez plutôt cet écueil comme un apprentissage. Certes, peu agréable, mais qui vous sera utile pour devenir encore meilleur.
Voici deux astuces supplémentaires pour que ces faux-pas sur le chemin de votre succès ne vous donnent pas trop envie de vous rouler en boule au fond de votre lit :
Puis élargissez progressivement le public, en commençant par un cercle d’intimes qui vous encourageront. C’est toujours plus facile d’affronter l’échec quand il n’est pas public.
Acceptez de commencer en douceur, pour prendre confiance en vos capacités.
Quand votre carrière créative commence à décoller, quand des personnes extérieures apprécient votre style, il devient très confortable de continuer dans la même voie. Quitte à creuser vous-même des ornières où votre esprit créatif étouffera peu à peu.
Quel que soit l’art que vous pratiquez, vous avez besoin, au moins ponctuellement, de tester de nouvelles choses, de nouveaux modes d’expression, de nouvelles techniques.
Voici comment ne pas vous encroûter :
Vous pourrez alors savourer les réactions d’un public au regard neuf, qui n’établira pas de comparaison avec vos autres productions.
Un métier créatif, cela implique du travail.
Et qui dit « travail » pense aussi aux obligations, aux contrats… bref, à des choses peut-être moins agréables, de prime abord. Si l’aspect financier ne doit pas être écarté, vous avez tout à fait le droit de conserver une marge de manœuvre.
Pour ne pas vous sentir enfermé trop vite, autorisez-vous deux choses :
Dans tous les cas, pour combattre toutes vos peurs, rappelez-vous toujours ce qui est réellement en jeu. Personne ne mourra si vous commettez une erreur ou si votre création n’est pas la meilleure du monde. La prochaine pourra l’être.
Vous avez le droit de respirer, de ne pas rester enfermé 20 h/24 devant vos carnets. Ce n’est qu’en prenant soin de vous et de votre mental que vous ferez fuir vos craintes !
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