Faire traduire son livre : nos conseils étape par étape
Une fois votre livre achevé, pourquoi ne pas profiter de la matière pour la proposer à un public que vous n’aviez pas imaginé...
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Une fois votre livre achevé, pourquoi ne pas profiter de la matière pour la proposer à un public que vous n’aviez pas imaginé toucher au départ : un public étranger, constitué d’anglophones par exemple. Bien entendu, pour justifier cette traduction, il faudra valider la performance du livre dans le pays d’origine ainsi que sa pertinence par rapport au marché visé et aux futurs lecteurs.
Si ces critères sont réunis, alors vous pouvez embrayer les démarches auprès de votre éditeur, qui saura vous aiguiller sur les premières actions à effectuer.
De notre côté, au sein de cet article, nous souhaitons discuter avec vous de la phase suivante, celle de la traduction du livre, et de comment s’y prendre pour être le plus qualitatif possible tout en évitant les erreurs de parcours.
Les grandes étapes de la traduction d’un livre sont relativement simple : au-delà de l’appréhension du document, de sa traduction partie par partie, puis d’une harmonisation globale, il est très important de baliser son travail par certaines règles à respecter.
Ceci vous évitera des problèmes lors de la sortie de votre traduction, mais aussi et surtout de revenir sur votre travail pour quelques oublis évitables.
Ce qu’il est important de prendre en compte, c’est la relation que vous entretenez avec votre éditeur, la qualité de son conseil, et la structure de l’entreprise.
C’est à partir de ces éléments, et après avoir échangé avec lui, que vous pourrez savoir s’il vous suit dans l’aventure ou non. Si jamais cela s’avérait négatif, vous pourrez toujours chercher un éditeur étranger vous même, mais cela promet d’être compliqué.
De même que son réseau est important pour vous permettre d’exporter vos idées à l’étranger, il sera le principal décisionnaire dans le choix du traducteur, avec la maison d’édition étrangère. Vous pourrez leur exprimer vos envies mais il vous faudra les convaincre de vous suivre. Nous évoquerons cette partie plus tard au sein de l’article.
Même si vous parvenez à démarrer le projet avec votre éditeur, prenez garde à l’ensemble des aspects juridiques. Les maisons d’éditions vont collaborer ensemble (la vôtre et celle du pays de destination), mais l’ensemble de la collaboration sera régie par un (ou plusieurs) contrat(s) permettant de cadrer la relation commerciale.
Toute la gestion des droits est au coeur d’un triangle composé de l’auteur, et des deux maisons d’édition (voire également du traducteur), auquel il faut prêter une attention toute particulière. C’est l’un des moment les plus important de votre future collaboration et de votre projet d’édition à l’étranger.
Prenez donc le temps de vous y consacrer, et faîtes vous éventuellement aider d’experts sur la question.
Vous pourrez par ailleurs trouver le Code des usages de la traduction littéraire ici.
Après toute la partie édition et juridique, voici la question qui cristallise les interrogations.
Vers quel type de traduction doit-on se tourner ? Doit-on faire confiance à ses proches ? Ses relations ? Des professionnels ?
Comme nous l’abordions plus tôt dans l’article, le choix du traducteur est une étape décisive vers la réalisation du projet. En plus de rassurer tous les acteurs, celui-ci sera garant de la qualité de l’expression de vos idées pour votre nouveau public.
Il est donc primordial de choisir une personne professionnelle, expérimenté, mais avec qui vous aurez aussi un bon relationnel pour vos futurs échanges réguliers.
Au final, le choix du traducteur reviendra à la maison d’édition étrangère (ou “d’arrivée”), toutefois vous pouvez tout à fait apporter votre conseil et valoriser une personne ou un cabinet en particulier. Il prendra évidemment votre avis en compte.
Le plus difficile dans la relation auteur-traducteur, c’est d’accepter que la traduction est un métier à part entière, réalisé par des professionnels.
Il faut donc faire confiance à la qualité du travail effectué (même si jeter un oeil à la traduction n’est pas proscrit).
Ceci joue donc aussi dans la question du choix. Ce n’est pas parce qu’une personne parle correctement une langue ou vit dans le pays qu’elle est capable de traduire un livre. Le métier de traducteur demande de suivre des règles, d’être formé pour être efficace et fournir du travail de qualité. Se priver d’un traducteur professionnel revient finalement à minorer son importance et à accepter une qualité de traduction moindre voire mauvaise.
Vous devez donc considérer de travailler avec un expert de la traduction, qui saura vous rassurer par ses réalisation précédentes (références) et avec qui vous pourrez projeter une relation professionnelle saine.
Plus qu’un traducteur professionnel, le cabinet de traduction permet de bénéficier d’une expertise de groupe, composé de plusieurs experts pouvant travailler sur le même projet.
Un livre peut ainsi être découpé par chapitres sur lesquels différents traducteurs pourront travailler. Un traducteur principal sera référent et permettra une homogénéisation de l’ensemble des contenus.
Ce type de composition offre un gain de temps important, et permet de bénéficier de l’expertise et de l’avis de plusieurs personnes. On bénéficie donc de davantage d’objectivité sur la traduction et le sens à donner à certains passages.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les avantages qu’offre un cabinet de traduction, rendez-vous sur cette page.
Au sein de cet article, l’objectif était de vous éveiller aux enjeux et grands points d’attention à garder en tête lors de la traduction d’un livre.
Même si la phase d’écriture est longue et fastidieuse, il ne faut pas chercher à gagner du temps (ou de l’argent) sur celle de la traduction, puisqu’elle doit être le reflet fidèle de votre travail auprès de votre public international.
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